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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 11:59

 

Ci-dessous quelques extraits de l'article du wall street journal.

 

 

231301_des-pieces-en-euros-avec-au-centre-une-piece-d-un-fr.jpg

Selon un article du Wall Street Journal, la banque d'Irlande plancherait sur la possibilité de battre de nouveau sa propre monnaie.

Impensable il y a encore deux mois, des pays européens échafauderaient des plans en cas d'éclatement de la zone euro, croit savoir le Wall Street Journal. Des banques nationales plancheraient notamment sur la possibilité de ressusciter leurs anciennes monnaies nationales, qu'elles n'impriment plus depuis le lancement de l'euro en janvier 2002.

Au moins une des dix-sept banques nationales de la zone euro, la Banque d'Irlande, réfléchirait à la possibilité d'imprimer ses propres billets et relancer ainsi sa propre monnaie, précise le quotidien américain. Et selon certaines rumeurs, la Banque de Grèce frapperait secrètement des drachmes, la monnaie officielle grecque avant l'adoption de l'euro. Un porte parole de la Banque a toutefois démenti ces bruits.

Parallèlement, de nombreuses banques centrales hors de la zone euro prépareraient des mesures défensives en cas de disparition de la monnaie européenne. Notamment, la Banque de Suisse réfléchirait à la possibilité de remplacer la monnaie unique, actuellement utilisée comme monnaie de référence pour le franc suisse, par une autre devise ou un panier de devises. Au Monténégro, dont la monnaie officielle est l'euro bien que le pays n'appartienne pas à la zone euro, des responsables politiques envisagent «un vaste panel de possibilités allant de l'utilisation d'une autre monnaie officielle au lancement de leur propre monnaie». Toutefois, la banque centrale du Monténégro n'est pas autorisée à frapper sa monnaie. De même, la Bosnie ou la Lettonie dont les monnaies sont indexées sur l'euro réfléchiraient également à de possibles devises remplaçantes.

Mais, pour l'heure, les scénarios évoqués par le journal américain restent au conditionnel. L'issue du sommet européen qui se tient ce soir et demain pourrait être décisif pour la survie de l'euro et l'anticipation de nouveaux scenarios pariant sur une fin de la monnaie unique.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 01:50
Vous retrouverez ici l'article paru sur agoravox

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L’Euro n’est pas responsable de l’inflation.

Si l’Euro n’est pas la cause de l’inflation, il a indéniablement contribué à faire monter les prix.

L’inflation est un phénomène durant lequel une monnaie perd de sa valeur parce que trop de ses billets, de ses pièces, et de son argent électronique, sont produits.
La chute de la valeur de cette monnaie entraînant une montée des prix, mais aussi des salaires.

Il est donc vrai de dire que l’inflation n’est pas due à l’Euro lui même.

Cependant le phénomène de l’inflation(dépréciation de la valeur d’une monnaie) est à différencier de celui de l’augmentation du coût de la vie.

L’augmentation du coût de la vie est généralement causée par des choses telles que la spéculation financière et la raréfaction des ressources, mais avec l’Euro le coût de la vie a aussi augmenté parce que :

- Des commerçants ont arrondi les prix aux supérieurs.
- Des commerçants tendent à se rapprocher, en valeur absolue, des prix psychologiques qu’ils pratiquaient sous le Franc. Ainsi, des produits qui étaient vendus à 5 Francs coûtent désormais presque 5 Euros. Ces augmentations de prix n’étant justifiées par rien si ce n’est la tentation de se rapprocher des chiffres utilisés sous le Franc afin d’accroître les marges bénéficiaires.

La valeur forte de l’Euro nous avantage lorsque nous importons des produits étrangers, grâce à lui le pétrole nous coûte moins chère, et l’état peut emprunter à des taux moindres.

Une bonne monnaie n’est pas une monnaie dont la valeur est forte, mais une monnaie dont la valeur correspond à l’économie du pays.

Lors de sa création, la valeur de l’Euro a été basée sur celle du deutsch mark(monnaie allemande).
Et en adoptant l’Euro des pays comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie et la France se sont retrouvés avec une monnaie bien plus forte que celles qu’ils avaient jusqu’alors.

Ceci a eu pour conséquences d’alourdir les coûts de production de leurs entreprises, de détruire leur compétitivité, de favoriser les délocalisations vers des pays aux monnaies moins fortes, de fortement augmenter le chômage, et de forcer ces états à s’endetter plus encore pour compenser la réduction de leurs exportations.

Cette situation équivaut à un offrir un salaire de 800 Euros à un employé qui en gagnait 3000, et à lui affirmer qu’il est gagnant parce qu’il est désormais obligé de s’endetter à des taux moindres pour pouvoir vivre quand auparavant il n’avait pas besoin de contracter de dettes.

L’Euro nous protège des attaques spéculatives.

L’Euro fait le contraire de nous protéger.

La crise actuelle trouve son origine aux États-Unis. Ce pays a, par le biais de ses lois ultra-libérales, laissé ses banques accorder des prêts à des personnes et à des entreprises dont les ressources financières étaient fragiles ou incertaines.
Un grand nombre de ces personnes et de ces entreprises se sont, par la suite, retrouvées dans l’impossibilité de rembourser les banques qui par voie de conséquence ont fait faillite.

Les faillites sont telles que c’est l’économie du pays dans son ensemble qui est déstabilisée et que celui-ci se voit désormais en mauvaise posture sur les marchés financiers ; cette mauvaise posture sur les marchés financiers ayant pour effet d’accélérer la crise. Aussi c’est là que les Etats-Unis ont choisi de distraire les marchés en attirant leur attention sur l’Euro.

L’Euro n’est pas né d’une volonté populaire que des dirigeants auraient captée et satisfaite. L’Euro est né de la volonté de dirigeants ayant usé de toute sorte d’arguments marketing pour doucement l’imposer aux peuples.
Aussi, bien que les peuples aient tant bien que mal accepté l’Euro, il reste inconcevable pour chacun d’eux d’avoir à payer les dettes d’un autre pays. Il est, par exemple, inconcevable pour les allemands de payer les dettes faramineuses de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, ou d’un autre pays faisant partie de l’union européenne.

La faiblesse de l’Euro est donc d’être une construction artificielle réalisée par la seule volonté de dirigeants politiques ; et c’est cette faiblesse qu’attaquent les États-Unis dans le but de se faire temporairement oublier des marchés financiers.

La dette va augmenter mécaniquement car la valeur de l’Euro est supérieure à celle du Franc.

Non, les faits indiquent que la dette n’augmentera pas si la France sort de l’Euro.

Par contre la dette augmentera de manière certaine si la France reste dans l’Euro parce que cette monnaie détruit l’activité industrielle du pays, qu’elle réduit fortement ses exportations, et qu’elle le contraint à contracter toujours plus d’emprunts pour compenser le manque à gagner.

De plus, si la valeur du Franc baisse, il en sera de même pour celle de l’Euro.

Lorsque la France sortira de l’Euro, l’Allemagne ne pourra pas supporter à elle seule le poids des autres pays, et elle devra à son tour l’abandonner.

Ces sorties entraîneront une baisse de la valeur de l’Euro.

Retourner à une monnaie dont la valeur correspond à l’économie du pays entraînera un regain d’activité économique, et donc un afflux d’argent. Un afflux d’argent avec lequel les dettes émises en Euro, une monnaie qui aura perdu sa valeur, pourront être plus facilement honorées.

On honore plus facilement ses dettes lorsque l’on a un emploi.

Désirer un retour au Franc c’est être passéiste.

Le retour au Franc ne se justifie pas par un esprit de nostalgie mais par une nécessité économique.

Ce n’est pas être passéiste que de vouloir abandonner une idée faussement progressiste comme l’aura été celle de l’Euro.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:36
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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:35

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 18:30

 


 
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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:34

images-copie-5.jpgPrès de neuf Suédois sur dix préfèrent conserver leur devise, la couronne, plutôt que de l’échanger contre la monnaie unique européenne et intégrer la zone euro, selon un sondage publié mardi qui marque un record d’hostilité à l’euro dans le pays scandinave. Ainsi, 87,6 % des personnes interrogées ont dit vouloir conserver la couronne, contre 9,7 % qui se sont dits favorables à l’adoption de l’euro et 2,7 % d’indécis, indique l’enquête de l’institut Skop effectuée auprès de 1.000 personnes entre le 28 octobre et le 20 novembre.« La confiance des Suédois dans l’euro n’a jamais été aussi basse », relève l’institut.

 

ON LES COMPREND!! Rappelons que la Suède fait partie des deux seuls pays (avec le Danemark) à avoir été consultés par référendum sur la monnaie unique et que les Suédois l'ont rejetée en 2003 en à 57%. Depuis l'économie suèdoise est florissante (excédants commerciaux et croissance beaucoup plus forte que l'Allemagne) alors que la zone euro-maginot s'enfonce dans la crise...

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:27

images-copie-4.jpgPrès de quatre Norvégiens sur cinq (79,8%) sont hostiles à une hypothétique adhésion de leur pays à l'Union européenne (UE), selon un sondage publié ce mardi par le journal Nationen. Un nouveau record alors que l'UE s'enlise dans la crise de l'euro.

 

 

Selon cette enquête réalisée auprès de mille personnes la semaine dernière par l'institut Sentio, seules 12,6% des personnes interrogées se déclarent en faveur d'une adhésion de la Norvège à l'UE, les 7,6% restants se disant indécis. Jamais Sentio n'avait enregistré une telle opposition à l'UE dans le riche pays scandinave.

"Il est difficile de penser autre chose sinon que c'est lié à la crise", a réagi un haut responsable du patronat (NHO), Peter Haas Brubakk, cité par Nationen. "De plus, aucun parti, ni aucun leader d'opinion ne parle actuellement d'une adhésion norvégienne à l'UE comme étant un dossier important", a-t-il ajouté.

Divisée sur la question, la coalition de centre-gauche au pouvoir a indéfiniment placé cette question sur une voie de garage. D'autant que l'opinion des Norvégiens est déjà bien connue : à deux reprises, lors des référendums de 1972 et 1994, la Norvège a rejeté une adhésion à l'UE. Les Norvégiens n'ont aucune envie de partager avec les Européens la manne pétrolière qui a fait la richesse du pays.

 

ON LES COMPREND!!

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 00:50

Article de Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie 2001, qui analyse de façon lucide le désastre de l'euro, sa fin inéluctable et l'aveuglement des dirigeants européens.

images-copie-3Alors que l’on pensait que les choses ne pouvaient s’aggraver davantage, il semble pourtant que cela soit en train de se produire. Même certains des soi-disant membres « responsables » de la zone euro doivent aujourd’hui faire face à des taux d’intérêts plus élevés.

 

 

Des deux côtés de l’Atlantique, les économistes ne discutent plus seulement de la question de la survie de l’euro, mais désormais de la nécessité de faire en sorte que sa disparition engendre le moins de bouleversements possibles.

Il est de plus en plus évident que les dirigeants politiques européens, malgré tous leurs efforts pour sauver l’euro, n’ont pas bien saisi la manière dont il fallait faire fonctionner la monnaie unique. Lorsque l’euro a été instauré, la conception dominante consistait à affirmer que la seule nécessité était celle d’une discipline fiscale - il s’agissait de s’assurer qu’aucun pays ne présente un déficit fiscal ou une dette publique trop importante par rapport à son PIB. Mais si l’Irlande et l’Espagne présentaient des excédents budgétaires et une dette plutôt basse avant la crise, ceux-ci se sont pourtant changés par la suite en déficits importants et en dettes élevées. C’est pourquoi désormais les leaders européens affirment que c’est sur les états membres de la zone euro présentant un déficit courant qu’il est nécessaire de garder un œil.

Dans ce cas il semble curieux, alors que la crise se poursuit, que le refuge sacré pour les investisseurs mondiaux ne soit autre que les États-Unis, qui depuis des années présentent un déficit courant colossal. De quelle manière, alors, l’Union Européenne distingue-t-elle les « bons » déficits courants - par lesquels un gouvernement établit un climat économique favorable afin d’attirer les investissements directs étrangers - des « mauvais » déficits courants ? La prévention de mauvais déficits courants nécessiterait bien davantage d’intervention dans le secteur privé que ce qu’impliquent la doctrine néolibérale et celle du marché unique, qui prévalaient à l’époque de l’instauration de l’euro.

En Espagne, par exemple, l’argent a été injecté dans le secteur privé par des banques privées. Une telle exubérance d’irrationalité devrait-elle contraindre l’État à limiter bon gré mal gré l’investissement public ? Est-ce à dire que l’État devrait décider quels flux de capitaux - par exemple dans le domaine de l’investissement immobilier - sont mauvais, et doivent pour cette raison être taxés ou limités ? Cela me semble avoir du sens, mais ce genre de politiques constitue une abomination pour les partisans du libre marché dans l’UE.

La quête d’une réponse simple et claire nous rappelle les discussions qui ont suivi les différentes crises financières à travers le monde. À l’issue de chaque crise, une explication émerge qui se voit réfutée ou du moins remise en question par la crise suivante. La crise qui s’est déroulée en Amérique latine dans les années 1982 a été causée par un recours excessif à l’emprunt ; raison qui ne saurait expliquer la crise de 1994 au Mexique, due quant à elle à une épargne trop faible.

Ensuite il s’est agi de l’Asie orientale, qui disposait de taux d’épargne élevés, ce qui a fait émerger la nouvelle justification de « gouvernance ». Mais ici encore l’argumentation s’est écroulée, dans la mesure où les pays scandinaves - dont la gouvernance figure parmi les plus transparentes au monde - avaient été frappés par une crise quelques années auparavant.

Il est intéressant de relever un fil conducteur commun à tous ces cas, ainsi qu’à la crise de 2008 : les secteurs financiers se sont mal comportés, et ne sont parvenus ni à évaluer la solvabilité, ni à jauger le risque, comme ils étaient censés le faire.Ces problèmes surviennent quoi qu’il arrive, que l’on parle de l’euro ou non. Mais l’euro a rendu plus difficile la réaction des gouvernements. Et le problème n’est pas seulement que l’euro ait fait disparaître deux outils clés - le taux d’intérêt et le taux de change - sans les remplacer par quoi que soit, ni même que le mandat de la Banque centrale européenne soit axé sur l’inflation alors que les défis actuels ne sont autres que le chômage, la croissance et la stabilité financière. En l’absence d’autorité fiscale commune, le marché unique a ouvert la voie à la concurrence fiscale - une course vers le bas destinée à attirer l’investissement et à booster une production facile à écouler à travers toute l’UE.

Par ailleurs, la libre mobilité de la main-d’œuvre signifie pour les individus la possibilité de choisir de rembourser ou non les dettes de leurs parents : les jeunes Irlandais n’ont qu’à quitter leur pays pour échapper au remboursement d’obligations de sauvetage bancaire stupides. Bien évidemment, les migrations sont une bonne chose en elles-mêmes, dans la mesure où elles relocalisent la main-d’œuvre là où son rendement est le plus élevé. Mais ce genre de migrations sabote en réalité la productivité.

Les migrations font bien entendu partie du mécanisme d’ajustement qui permet aux États-Unis de faire fonctionner un marché unique avec une monnaie unique. Plus important encore est le rôle du gouvernement fédéral dans l’aide aux États face au chômage de masse, apportée par allocation des recettes fiscales supplémentaires - la fameuse « union de transfert », si détestée par de nombreux allemands.

Mais il faut comprendre que les États-Unis sont également prêts à accepter le dépeuplement d’États entiers, lorsque ceux-ci ne sont plus compétitifs. (D’où la plaisanterie selon laquelle les compagnies américaines peuvent se rendre dans ces États pour acheter des sénateurs à un prix plus intéressant.) Mais les pays européens en retard de productivité sont-ils prêts à accepter un solde migratoire négatif ? D’un autre côté, sont-ils prêts à faire face à la douleur d’une dévaluation « interne », démarche qui a échoué avec l’étalon-or et s’apprête à échouer sous le régime de l’euro ?

Même s’il est possible qu’au sein des pays d’Europe du Nord certains aient raison d’affirmer que l’euro pourrait fonctionner pleinement si une discipline effective était imposée aux autres (je pense personnellement qu’ils ont tort), ils se mentent à eux-mêmes sur fond de moralisation. Passe encore le fait d’accuser les pays du sud de débauche budgétaire, ou, dans le cas de l’Espagne et de l’Irlande, d’avoir laissé dominer les libres-marchés sans prévoir l’issue d’un tel choix. En revanche, cela ne règle pas le problème actuel : les dettes immenses, qu’elles soient le fruit d’erreurs de calcul privées ou publiques, doivent être gérées dans le cadre de l’euro.

Les compressions dans le secteur public aujourd’hui ne règlent en rien les débauches budgétaires d’hier ;  elles ne font que pousser les économies vers des récessions un peu plus profondes. Les dirigeants européens le savent. Ils savent qu’il y a un besoin de croissance. Mais plutôt que de s’attaquer aux problèmes du moment et de déterminer une formule pour la croissance, ils préfèrent se livrer à des homélies sur ce que le gouvernement précédant aurait dû faire. Un moyen de trouver satisfaction en sermonnant autrui, mais qui ne résoudra pas les problèmes de l’Europe - et qui ne sauvera pas l’euro.


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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 00:13

La note de solvabilité de la France pourrait même être abaissée de "deux crans", a ajouté Standard & Poor's.

Paris et Berlin ont immédiatement réagi en confirmant "leur volonté de prendre toutes les décisions nécessaires" pour "assurer la stabilité de la zone euro".

Dans un communiqué commun diffusé par la présidence française, lundi soir, "La France et l'Allemagne prennent note de la perspective de réexamen par Standard and Poor's de la notation de plusieurs Etats membres de la zone euro".

Le ministre français de l'Economie, François Baroin, a également assuré que "tout était fait pour protéger les économies des Francais".

L'agence Standard and Poor's a indiqué lundi soir dans son communiqué avoir placé "sous surveillance négative" les notes d'endettement à long terme de quinze pays de la zone euro, dont celles qu'elle attribue à l'Allemagne, à l'Autriche, à la Finlande, à la France, au Luxembourg et aux Pays-Bas, six pays notés "AAA", la meilleure note possible.

Ces "mises sous surveillance sont motivées par notre conviction selon laquelle les tensions systémiques dans la zone euro ont augmenté ces dernières semaines jusqu'au point de faire pression à la baisse sur le degré de solvabilité de la zone euro dans son ensemble", écrit l'agence.

Les deux seuls pays de la zone euro à ne pas être touchés par son annonce sont la Grèce, dont la note correspond actuellement au défaut de paiement, et Chypre, dont S&P a placé précédemment la note d'endettement à long terme sous "surveillance négative".

Lorsqu'une agence de notation place une note sous surveillance négative, cela signifie qu'elle juge supérieure à 50% la probabilité que celle-ci soit abaissée sous trois mois.

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 00:06

Par Nicolas Dupont-Aignan le lundi, novembre 28 2011


Il est des moments dans l’histoire où les évènements s’accélèrent soudain, semblant précipiter une issue qui paraissait impensable quelques mois auparavant.

Les eaux souterraines s’infiltrent pendant des années sous une falaise dans l’indifférence générale et puis tout à coup tout le monde est surpris de voir la falaise s’effondrer.

Il en est exactement ainsi de cette « fameuse » zone euro.

Quand les ménagères perdaient leur pouvoir d’achat, quand les ouvriers voyaient leurs usines délocalisées, cela n’intéressait pas grand monde. Mais, quand soudain les Etats ne peuvent plus emprunter sur les marchés financiers ou alors à des taux usuraires, alors là, nos dirigeants s’affolent. Ils ont d’ailleurs raison même s’ils auraient dû le faire plus tôt car je ne vois pas comment l’Italie et bientôt la France pourraient durablement emprunter à 7% pour rembourser leur dette.

La fin de l’euro est proche tout simplement parce que cette monnaie unique est structurellement vouée à l’échec. L’impasse actuelle est totale pour la simple raison que les Italiens et les Français, comme les Allemands, ont des points de vue irréconciliables qui sont pourtant légitimes chacun à leur façon.

Les pays du Sud n’ont pas tort de se plaindre d’une monnaie trop chère pour leur compétitivité et de taux d’intérêt réels exorbitants. Ils voudraient comme l’Angleterre et le Japon, pouvoir éviter ce racket des marchés financiers en se refinançant auprès de la Banque Centrale européenne.

Mais les Allemands ont aussi raison de refuser cette facilité car, dans leur esprit, cela voudrait dire très clairement qu’ils acceptent de faire financer par la BCE l’Italie et la France, pour des politiques qu’ils estiment trop laxistes.

Il va de soi que si la BCE refinançait massivement les pays de la zone euro, le cours de l’euro chuterait, ce qui serait très bon pour nous, mais qui ne correspond pas du tout à ce que veulent les Allemands pour eux-mêmes. Il est clair que les Allemands ont tendance à vouloir le beurre et l’argent du beurre, puisqu’ils sont bien contents de réaliser leur principal excédent commercial sur la France et l’Italie.

Si l’euro n’était pas là, le mark se serait réévalué de 30% et les rééquilibrages des balances commerciales et des croissances entre les pays de l’Union et l’Europe auraient eu lieu.

L’heure de vérité arrive. La situation est inextricable car soit l’Allemagne continue de refuser de monétiser la dette par la BCE et les pays du Sud, comme la France, seront obligés de sortir de l’euro.

Soit la Banque centrale monétise et c’est alors probablement l’Allemagne qui devra sortir de l’euro car s’il est évident que si cet argent offrirait un répit à l’Italie ou à la France, il ne suffirait pas à lui seul à régler la cause fondamentale des déficits extérieurs – le défaut de compétitivité des pays surendettés – tout en dévaluant la valeur intrinsèque de la monnaie unique, perspective absolument intolérable pour les Allemands.

 

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Disparition-de-l%E2%80%99euro-%3A-le-compte-%C3%A0-rebours-sera-bient%C3%B4t-fini%E2%80%A6

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  • : Sortir de l'euro 2012
  • : SORTIR DU TITANIC AVANT QU'IL NE COULE!! Ce blog vise à permettre au plus grand nombre de citoyens d'ouvrir les yeux sur la triste réalité du désastre de l'euro, dont le bilan catastrophique est désormais incontestable et dont la fin inéluctable se rapproche à grands pas.
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