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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 22:31

Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement lors du débat préparatoire au Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010, Sénat, le 26 octobre 2010.

 


 
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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 22:05

Interview de Roland Hureaux

 

Roland Hureaux anticipe la fin prochaine de l'euro. Il analyse les causes qui ont poussées les dirigeants européens à croire au désastre de l'euro, à savoir essentiellement l'inculture, l'aveuglement idéologique et l'incompétence en matière économique. Il annonce aussi le choc psychologique que va représenter l'explosion de la monnaie unique.

 

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 22:03

Roland Hureaux

 

Cette vidéo passionante date de mars 2010. Roland Hureaux décrit précisemment ce qui est en train d'arriver à la Grèce et envisage ce que vont devenir l'euro et l'Union Européene. Il décortique également le véritable moteur de la "construction" européenne: l'aveuglement idéologique.

 

 

 


 
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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:33

 

par Roland HUREAUX

 

L’inculture économique française aidant (mais se serait-on lancé dans l’aventure de l’euro sans cette inculture ?), beaucoup voient la fin de l’euro comme l’effondrement d’une monnaie.  Les actifs libellés dans cette devise ne vaudraient plus rien, beaucoup de gens seraient ruinés ;  au mieux, la fin de l'euro signifierait une réduction drastique et durable du niveau de vie des Européens, singulièrement des Français.

Il va de soi que les partisans de l’euro ne manquent pas d’agiter  ce scénario  à la fois pour se donner raison et pour dramatiser le suspense au sujet de la Grèce, mais aussi parce qu’ils y croient.

Il y a pourtant là une confusion entre deux notions : l’effondrement d’une monnaie et son éclatement. Ce n’est pas du tout la même chose.

L’effondrement d’une monnaie, c’est ce que la France a connu avec les assignats en 1795, l’Allemagne avec le mark en 1923, divers pays d’Amérique latine ou d’Afrique noire (hors zone franc) dans une période plus récente. Du fait de l’inflation galopante, la  monnaie, à un moment donné,  ne vaut plus rien ; ceux qui la détiennent ou qui détiennent des créances libellées dans cette unité  se trouvent ruinés.

Rien de tel n’attend les détenteurs d’euro, même  dans les pays périphériques comme la Grèce, le Portugal  ou l’Espagne où  la secousse sera cependant plus grande  qu'ailleurs.

L’euro ne s’effondrera pas car il est globalement assis sur des actifs puissants en France, en Allemagne et dans les autres pays ; il n’a pas été émis de manière inflationniste, bien au contraire. L’euro éclatera, ce qui n’est pas du tout la même chose. Il se transformera en plusieurs monnaies à des cours  de change différents mais qui,  en moyenne,  suivront sur  les marchés   la trajectoire qui fut jusqu'ici celle de l’euro : le mark fera sans doute mieux, le franc un peu moins bien ; la lire, la peseta, l’escudo, la drachme  perdront de la valeur par rapport à l’euro mais continueront à valoir quelque chose.

Ce sera en plus grand ce qui est arrivé entre la Tchéquie et la  Slovaquie lors de leur séparation à l’amiable en 1993 et la création subséquente de deux monnaies.

Cela ne veut pas dire que la secousse ne sera pas considérable, mais elle sera moins d’ordre technique que politique ou psychologique. Sur  le plan technique, il faudra certes assurer la survie des banques imprudemment engagées en Grèce ou au Portugal et d’autres questions liées aux dettes publiques, mais, si l’on veut bien s’en donner la peine,   il n’y a pas là de vraie difficulté.  En revanche, le choc moral, psychologique  et politique sera considérable ; les classes dirigeantes de l’Europe continentale dont tout l’horizon s’était jusque là cantonné à l’euro, seront profondément ébranlées. Des paniques financières – irrationnelles comme toutes les paniques – pourraient s’en suivre. Il  se peut que toute la sphère financière internationale en soit affectée.  Il faudra des chefs d’Etat et des banquiers centraux aux nerfs d’acier, une étroite coopération entre eux et  une active communication, fondée sur le parler vrai et non point sur le mensonge idéologique comme cela a été le cas jusqu’ici,  pour montrer que ce n’est pas la fin du monde,

Faut-il donc courir un tel risque ? diront certains. Hélas,  voilà le genre de question qui n’a plus de sens. Nous n’avons pas le choix car cet éclatement  arrivera de quelque manière qu'on s’y prenne, et qu’on le veuille ou non. Ce qu’il faut désormais, c’est  s’y préparer.

 

 

http://roland.hureaux.over-blog.com/article-l-euro-ne-s-effondrera-pas-79964913.html


 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 14:22

Roland Hureaux : intellectuel et essayiste français

 

 

http://www.fxdeguibert.com/author_files/rolandhureaux.jpgLe jour, sans doute  proche,  où l’euro  aura explosé, on se demandera longtemps comment, pendant presque une génération,  l’immense majorité de la classe dirigeante des pays d’Europe de l’Ouest – Royaume Uni excepté -  a  pu croire dur comme du fer que la   monnaie unique européenne pouvait  réussir !   

Dès le départ, plusieurs prix Nobel d’économie, dont le français Maurice Allais, avaient  averti que cette entreprise  ne durerait pas  plus de dix ans. De nombreux économistes,  des deux côtés du Rhin avaient  donné le même avertissement.

On ne reviendra pas sur les raisons qui plombaient dès le départ une telle entreprise. Dire que l’Europe n’est pas une zone monétaire optimale est un résumé un peu abscons, réservé aux spécialistes. Il est plus précis de rappeler que , aussi longtemps que les populations européennes n’auront pas été brassées, la propension à l’inflation n’est pas la même dans les différents pays d’Europe, comme l’a montré l’histoire économique du demi-siècle précédent. Mais il faut compléter le raisonnement :  les prix évoluant de manière divergente , les balances commerciales entre les pays à forte inflation et ceux à faible inflation (essentiellement  l’Allemagne) ne pouvaient que se déséquilibrer de plus en plus,  et cela indéfiniment,  le mécanisme correcteur de changements de parité monétaires ne jouant  plus.

A cela, les plus lucides des partisans de l’euro répondaient que la monnaie unique était une entreprise volontariste, qu'en plongeant les différents pays dans la piscine de la monnaie unique, on les obligerait à  s’adapter, comme les baigneurs débutants sont obligés d’apprendre à nager ;  les comportements entre les pays s’harmoniseraient ; en outre  les gouvernements prendraient conscience de la nécessité de se doter, pour  réussir l’expérience, d’un vrai gouvernement économique, comportant des transferts  budgétaires importantes des forts aux faibles.

Comme il était prévisible, rien de tout cela n’est arrivé : la mobilité entre les pays d’Europe n’existe presque plus (il faudrait voir si l’appel, plus facile, à la main d’œuvre immigrée extra-européenne n’en est pas une des causes) , la solidarité budgétaire européenne est peu de choses à coté de celle qui existe par exemple entre la France métropolitaine et son outre-mer ou , en Allemagne, entre les länder de l’ouest et ceux de l'est. Or plus un espace économique est hétérogène, plus cette solidarité doit être forte. Pourquoi donc tant d’illusions ?  Pourquoi  la  quasi-totalité de l’oligarchie française et allemande  - et du reste de l’Europe  à l’exception des Britanniques - s’est-elle aveuglée au point de penser, contre l’avis de la  quasi-totalité des prix Nobel d’économie,  que l’entreprise avait une chance de réussite ?   Au point de manifester une intolérance  inouïe  à l’égard de ceux qui ne le pensaient pas.

C'est sans doute la question que  l’on se posera dans vingt ans, dans trente ans, quand les historiens se pencheront sur cette période et essayeront d’en  faire le bilan.

 

Connaissance superficielle  de l’économie

 

La première condition de cette illusion est l’ignorance, spécialement  en France,  de mécanismes fondamentaux de l’économie. A la différence des pays anglo-saxons, très peu de gens, en dehors des économistes de profession,   connaissent  ces mécanismes, par exemple le fait basique qu’une hausse excessive des  prix intérieurs par rapport aux pays voisins crée un déficit, presque irréversible,  de la balance des paiements : ce déficit est généralement confondu avec le déficit des finances publiques sans que la presse fasse grand-chose pour éclaircir les idées. A partir de l‘exemple allemand, totalement atypique, on se figure  qu’une monnaie forte est  un atout dans la  compétition internationale,  alors que c’est bien évidemment  le contraire.   

Une connaissance superficielle, ce n’est pas seulement une connaissance où manquent les détails, c'est aussi une connaissance où manquent les reliefs, où tout est mis à plat sans que l’on différencie les lois inexorables, incontournables et celles qui ne sont que relatives. C’est ainsi qu'est née il y a 20 ans en France la théorie du franc fort selon laquelle plus la monnaie était forte, plus l’économie serait contrainte à devenir compétitive. Ou encore l’idée  selon laquelle le secteur tertiaire devait inéluctablement remplacer l’industrie, qu’un pays sans industrie serait un pays plus avancé,  qui a été le dogme de la classe dirigeante pendant vingt ans, dogme au nom duquel on s’est si longtemps accommodé des délocalisations.

 

Méconnaissance  du facteur culturel

 

Mais l’ignorance de l'économie ne suffit pas à expliquer que l’on ait pu croire avec autant d’assurance  à une expérience aussi hasardeuse que l’euro. L’autre facteur est la méconnaissance de la dimension culturelle de   l’économie.  Rien ne sert de bien connaître les rapports entre les taux d’inflation  ou de change et les balances commerciales : on risque bien des déconvenues  si l’on  croit que ces taux  d’inflation sont manipulables à volonté, si l’on ignore que les différentiels dans ce que l’on appelle la propension à l’inflation sont une donnée culturelle fondamentale qui relève de ce que Braudel appelait l’histoire longue. En d’autres termes, à supposer qu’un expert ait une vraie science économique

, elle risque d’être inopérante si elle ne s’accompagne pas d’une large culture générale, en particulier historique, culture que l’on trouve chez  la plupart des grands économistes, tel Hayek ou Maurice Allais ( qui aurait pu aussi bien avoir le Prix Nobel de physique ! ) mais  rarement chez les experts appointés des   banques ou des cabinets-conseil.

Penser que la    propension relative des différents pays à l’inflation   était seulement affaire de volonté, c’est la grande idée  qui a été à l’origine de l’euro. Ses initiateurs se sont dit : « certes,  les Grecs ont une propension à l’inflation plus élevée que les Allemands,  mais si on les met ensemble, leurs propensions vont  s’harmoniser, surtout si on impose une politique économique plus dure à la Grèce ».  Même  présupposé s’agissant de la propension à la dépense publique ou aux déficits.

Cette vision «aculturelle » de l’économie   est généralement fondée sur une conception morale de l’économie. La morale  tient lieu de culture. Il y a les plus vertueux et les moins vertueux. Tout l’effort des « éclairés » doit tendre à élever les moins vertueux au niveau des plus vertueux. Quelle noble tâche, analogue toute proportion gardée à celle des premiers communistes qui prétendaient extirper l’instinct  de propriété pour rendre les hommes meilleurs !  Ce moralisme explique que, parmi les initiateurs les plus ardents de l’aventure européenne et de l’euro,   ou encore parmi les propagateurs zélés du  libre échange, on trouve des honnêtes gens qui n’ont que le défaut de mélanger indûment la morale et  l’économie, la morale et la politique : l’enfer est pavé de bonnes intentions. Parmi eux beaucoup de  haut fonctionnaires  catholiques (à forte influence protestante, comme toute la haute société française,  et donc moins tolérants au péché) : Jacques Delors, Pascal Lamy, Michel Camdessus. Mais on peut aussi bien trouver les racines de cette vision morale de l’économie dans l’enseignement de  l’Institut d’études politiques de Paris  des années soixante et soixante-dix.  L’admiration pour la rigueur allemande y était un dogme : Jacques Attali, jeune professeur, y déplorait, comme tout  le monde, qu’à la sortie de la guerre, De Gaulle ait préféré le plan Pleven, jugé laxiste au plan Mendès-France, plus austère,  éloignant notre pays de la vertu germanique. C’est au nom de ce refus du laxisme  qu’en 1972 ,  sans qu’il y ait eu nulle part débat tant  la chose allait de soi , que l’Etat  s’est privé de la possibilité de recourir aux avances à taux zéro de la Banque de France,  offrant pour 40 ans  aux banques , désormais seules habilitées à prêter et  avec intérêt , le  plus immense cadeau qui soit,  puisque, cumulé,  il équivaut à la dette actuelle de la France !

L’autre grand dogme, incontesté, était le libre échange, duquel, croyait-on, en vertu de la loi de Ricardo sur les avantages comparatifs, tenue pour un absolu, ne pouvait venir qu’une prospérité toujours plus grande.

Idéal de la monnaie forte, du libre échange (et donc de l’Europe), admiration béate de l’Allemagne (dans le droit  fil de Vichy,  mais il ne fallait pas le dire !) :  Les meilleurs élèves, à Sciences po et à l’ENA,  ne sont pas forcément les plus  intelligents, ce sont souvent les plus aptes à décliner  avec brio l’idéologie ambiante et donc les moins critiques à son égard.  C’est ainsi que ces préjugés sommaires   ont conditionné toute la génération qui a fait la politique économique à la fin du XXe siècle.

Cette vision des questions  économiques  sous l’angle de la morale fait  l’impasse sur le fait que le comportement d’acteurs supposés plus moraux, comme l’Allemagne,  est en réalité un trait culturel : l’horreur de l’inflation qui singularise ce pays s’enracine dans le souvenir traumatique des expériences  d’inflation galopante qu’il a connues en 1923 et en 1947,  et que  la France a ignorées depuis  1795.  Moins que de vertu,  il s’agit  d’une sorte de névrose, d’un modèle de développement parmi d’autres,  ni meilleur ni pire si on le rapporte au seul critère qui importe : le taux de croissance à long terme.

Les données culturelles, avons-nous dit,  sont inscrites dans   la durée. Il est frappant que la propension à l’inflation entre 1945 et 2011 ait été la même en France et aux Etats-Unis, alors qu’elle était  trois fois moindre en Allemagne et plus importante dans presque tous les autres pays. Cela ne veut pas dire que les choses sont définitivement  verrouillées : les Français surent passer autrefois  des assignats au franc germinal, exceptionnellement stable durant 110 ans, les Anglais, autrefois  modèles de stabilité,  sont aujourd’hui davantage portés à l’inflation et aux déficits qu’il y a cinquante ans. Mais considérer qu'en dix ans de monnaie commune,  les cigales se feront fourmi (et qu’être fourmi est l’ idéal !) est une utopie que seule  pouvait fonder une certaine dose d’inculture.  

L’ignorance du fait culturel a fait des ravages ailleurs. Le FMI, sous l’impulsion de bons français comme Jacques de la Rozière ou Michel Camdessus s’est imaginé qu'on pourrait guérir en dix ans l’Amérique latine d’une  propension inflationniste bien plus forte encore que celle de la France, qu’une équivalence peso-dollar ou réal-dollar pouvait être, une fois le pécheur repenti de ses vices, établie ad vitam aeternam. Grave illusion qui a provoqué d’immenses souffrances (analogues à celles que l’on inflige aujourd’hui au peuple grec) et qui a fait perdre des milliards à certaines sociétés françaises comme   EDF.

Car l’ignorance du fait culturel se retrouve aussi dans la gestion de nos grandes entreprises : Renault s’était en 1990 rapproché de  Volvo. Les dirigeants français, appartenant à l’élite mondialisée (les conseils d’administration se tiennent en anglais) s’imaginèrent  que les Suédois, supposés modernes selon le Dictionnaire des idées reçues et donc pas chauvins, accepteraient facilement que Volvo s’appelle Renault-Suède. Echec.  

Connaissance superficielle de l’économie, ignorance de  la dimension culturelle : ainsi s’explique  sans doute l’aveuglement dont ont fait preuve nos élites pendant tant  années , lesquelles, contre les intérêts les plus évidents de la France, contre la véritable science ( celle des prix Nobel d’économie , pas celle des experts de cour ou des médias ), ont , non seulement poursuivi au-delà du raisonnable une expérience qui s’est avérée calamiteuse,  mais encore fait une chasse impitoyable à ses opposants, tenus pour des originaux dans le meilleur des cas, pour des néo-nazis dans le pire, en tous les cas   barrés systématiquement de l’accès aux responsabilités publiques et privées.

Le choc  sera rude. Il est probable que la chute de l’euro sera le détonateur qui remettra en cause, non seulement la politique monétaire, non seulement la machinerie de Bruxelles,  mais aussi tous les mythes sur lesquels les dirigeants français vivent depuis trente ans.

 

http://roland.hureaux.over-blog.com/article-pourquoi-l-euro-79965032.html

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 03:06
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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 02:56

Sylvain Granados


Jacques Delors l’a admis : « l’Euro est au bord du gouffre »

En effet, le seul moyen de sauver l’euro serait la création d’euro-obligations. Or, les Allemands n’en veulent pas.

Faut-il les blâmer ? On peut reprocher beaucoup de choses à l’Allemagne. Cependant, il est tout à fait normal qu’elle ne souhaite pas payer l’ensemble des déficits publics de l’UE.

On a beaucoup parlé de solidarité. Mais de quelle solidarité parle-t-on ? Qui rembourse-t-on ? Les créanciers. Qui sont-ils ? Principalement les banques. Ce n’est pas la Grèce que l’on aidera, mais ses créanciers. La Grèce, elle, restera étouffée dans un euro fort et continuera, de fait, à présenter un déficit de compétitivité évident. Elle ne s’en sortira pas à coup de prêts ou de mutualisation de dettes : c’est de l’argent perdu pour l’Allemagne (entre autres) et pour la Grèce ; tout ceci, pour le plus grand plaisir des créanciers, des banques.

Inversement, doit-on critiquer la Grèce pour s’être endettée ? Peut-être. Cependant, la Grèce a usé d’une politique budgétaire qui venait compenser l’austérité engendrée par un euro(-mark) adapté à l’économie allemande, mais nullement à l’économie grecque. Il faudrait alors blâmer les Grecs d’avoir voulu maintenir la croissance et l’emploi malgré tout, malgré une monnaie inadaptée dont il n’avait pas le contrôle. On attend que Martine Aubry, officiellement socialiste, se dévoue.

Bref, les vrais responsables, ce sont ceux qui ont instauré une monnaie unique pour des économies structurellement différentes.

Il y a, cependant, une autre solution : Joseph Stiglitz, prix Nobel d’Economie, estime que si l’Allemagne sort de la zone euro, la monnaie pourrait être sauvée.

L’euro n’aurait alors plus aucune raison d’être. Qui veut, dans ces conditions, sauver l’Euro ?

Hélas, le gouvernement, le PS, le Modem et les Verts, eux, ont choisi : c’est l’Euro qui doit être sauvé. Quel qu’en soit le prix.

 

http://debout-les-jeunes.fr/blog/tag/euro/

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 02:43
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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 02:32
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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 17:30

Jacques Myard


 « L'euro se meurt, l'euro se meurt, l'euro est mort ». On pourrait ainsi paraphraser ironiquement Bossuet pour qualifier la lente agonie de la zone euro, si derrière cet instrument monétaire inadapté il n'y avait pas le sort des peuples, leurs souffrances et leur quotidien tragique !

Comment comprendre l'acharnement des gouvernements à mettre en place plans de rigueur sur plans de rigueur pour prétendre sauver une monnaie unique qui étouffe les peuples et les économies. Cela relève de l'autisme idéologique : tout faire pour sauver l'euro-credo quel qu'en soit le prix : du sang et des larmes, c'est un déni de réalité !

On peut et on doit même restructurer les dettes des Etats en faillite, Grèce, Italie, Espagne, Irlande, Portugal, c'est une évidence. Mais cette restructuration sera vaine si ces Etats ne retrouvent pas de la compétitivité par une dévaluation, i.e. une sortie de l'euro 

De surcroît, en refusant d'abandonner son monétarisme ringard, en refusant la monétisation de la dette par des avances directes des banques centrales aux Etats pour des investissements afin de relancer la croissance, et en demandant le contrôle des budgets nationaux avec des plans de rigueur de plus en plus sévères, qui entraînent la récession, l'Allemagne accélère la crise !

 

http://www.jacques-myard.org/

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  • : Sortir de l'euro 2012
  • : SORTIR DU TITANIC AVANT QU'IL NE COULE!! Ce blog vise à permettre au plus grand nombre de citoyens d'ouvrir les yeux sur la triste réalité du désastre de l'euro, dont le bilan catastrophique est désormais incontestable et dont la fin inéluctable se rapproche à grands pas.
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